Ca y est me voilà dans le bain polynésien et les soirées s'enchainent. Me voilà embarqué dans une soirée masquée privée sur les hauteurs de Punaaiua, dans le quartier du Lotus, un des plus chic et plus cher de l'île.

Petite confection maison de nos masques faits au MacDo juste avant de monter !

Les parents ne sont pas là et on laissés la villa à leur fille. Il y a du monde de partout.

C'est une des plus belles villas d'ici, l'emplacement et la vue sont extraodinaires.

Tout est aménagé en grand ... il y a des chambres un peu partout, des salons par-ci par là, une cuisine immense, des frigos longs de 2 mètres !

Ca ma fait du bien de reparler français et de rencontrer du monde ici ! Les jeunes sont cools ici et l'ambiance est détendue !

Grosse soirée qui se terminera au matin ...

Pendant que certains dorment encore, moi je profite de la vue et du lever de soleil avec Adèle avec qui j'aurai passé ma deuxième nuit blanche consécutive !

Que demander de plus ?

Quelques oublis festifs !

... un masque en rab' Bizut qu'on a malicieusement refourgué à un jeune pdt la soirée sans qu'il ne le voit !

Tahiti

Tahiti, Otahiti pour les premiers européens, "l'île d'amour", la "Nouvelle Cythère" pour Bougainville, le mythe du paradis, du "bon sauvage" de Rousseau, sont autant de noms qui évoquent la beauté de cette île que l'on associe à la Polynésie française dans son ensemble.

En réalité, les paysages de rêves de lagon translucides, les plages de sable blanc bordées de cocotiers et de bungalows sur pilotis ne sont pas à Tahiti mais à Bora Bora, ou aux Tuamotu.

Néanmoins Tahiti réservera d'agréables surprises à ceux qui sauront prendre le temps de l'observer et de la découvrir...

Alors me voilà à l'aéroport de Faaa, juste récupéré par les filles et me voilà en route pour Papéari au sud de l'île.

L'accueil traditionnel est le collier de fleurs fraîchement cueilli et confectionné !

A peine arrivé, apéro derrière le bungalow ...Welcome here

Voilà mon indépendance pour quelques temps !

Repas familial et confection maison de nems ! un grand moment de cuisine par le chef Camillou !

Et merci à mon éauipe et à cet accueil chaleureux.

A table ...

Coucou ! Je viens d'arriver... quelques jours dans les îles et je suis de retour !

A plus !

 Passez ses vacances à l'Aéroport de Singapour

 Prambanan

Le plus beau et le plus grand temple hindou du Monde !

Au coeur de l’île de Java en Indonésie, à 18 kilomètres à l’est de la ville de Yogyakarta, s’élève un ensemble de temples hindous magnifiques, le Prambanan.

Construit au 9ème siècle sous le règne de la Dynastie Sanjaya, l’ensemble est formé par le temple central, le Roro Jonggrang, entouré par 8 sanctuaires et les vestiges de 224 petits temples.

Dédié aux trois plus importantes divinités hindouistes, Shiva le Destructeur, Vishnu le Protecteur et Brahma le Créateur, les édifices sont décorés de statues retraçant l’épopée du Ramayana.

Ils sont accompagnés de trois autres temples plus petits, dédiés à leur Vahâna (Animaux qui leur servent de monture) respectifs,

                                              Hamsa: le cygne de Brahma

                                              Garuda: la bête mi-homme mi-aigle de Vishnû 

                                              Nandi:   le taureau blanc monté par Shiva.

Le plus grand des 224 temples que compte le site archéologique du Prambanan, haut de 47 mètres, est dédié à Shiva.

Ce temple situé sur une plateforme rectangulaire est formé par 4 pièces disposées aux 4 coins cardinaus et d’une pièce centrale qui abrite une statue de Shiva haute de 3 mètres.

Selon certains historiens la statue de Shiva représenterait le roi Balitung qui serait la réincarnation du dieu suprême, Shiva Mahadeva.

Trois autres temps plus petits sont dédiés à Durga son épouse, Ganesh son fils, et le sage Agastya. On reconnait aisément Ganesh avec sa tête d’éléphant.

Au nord et au sud du temple principal je découvre les temples dédiés à Vishnu et à Brahma abritant tous deux la statue de ces deux grandes divinités hindouistes.

En faisant le tour de ces temples il faut admirer les superbes bas-reliefs qui illustrent la célèbre légende du Ramayana avec l’enlèvement de Sita, l’épouse de Rama, par Ravana.

Rama parviendra à reprendre Sita des 20 bras du démon Ravana avec l’aide du roi singe Hanuman et de ses armées.

C’est cette belle légende du Ramayana qui est interprétée les soirs de pleine lune par le Ballet Ramayana dans le théâtre en plein air de Trimurti, juste à côté du Prambanan illuminé.

Reconnaissant les efforts du gouvernement indonésien pour la restauration de ce site archéologique, en 1991 le Prambanan a été classé au Patrimoine Mondial par l’Unesco.

Avant de quitter le site, je me dirige jusqu'à un rassemblement musical que j'entendais au loin...

Kuda kepang

Le kuda kepang ("cheval tressé" en javanais), ou encore kuda lumping ("cheval sauteur"), est une danse traditionnelle dans différentes régions d'Indonésie, dont notamment Java .

Elle est destinée à amener les danseurs dans un état de transe . Ceux-ci dansent juchés sur des chevaux factices et se meuvent aux rythmes fascinants d’un ensemble de percussions généralement composé de tambours, de gongs , d’instruments de bambou  appelés angklung ainsi que des chants traditionnels.

C'est vraiment impressionnant à voir . Les jeunes rentrent vraiment en transe avec ce que les 'maitres' leur donnent à macher et à fumer ! Je n'ai jamais vu ca ! Ils prennent complètement le contrôle des exécutants.

Ils jettent de l'eau bénie, des pétales comme de la nourriture, claquent leur fouet au sol et ils s'exécutent !

Un moment extraordinaire auquel je ne m'attendais pas !

Ils sont plusieurs en transe et quand ils sont "prêts" les maitres les ordonnent un par un par des gestes plein d'énergie et ils finissent par tomber, se rouler en obéissant tels des pantins possédés.

Impressionnant !

Borobudur

Un site magnifique d'héritages culturels,

Le plus grand temple bouddhiste du Monde ..!

Le temple de Borobudur, le plus grand monument bouddhiste du monde, est construit non loin du volcan Merapi, à la croisée de deux vallées arrosées par les rivières Progo et Elo.

Le temple de Borobudur se trouve à environ 42 km de la ville de Yogyakarta.

La statue de Lion : il y a 32 statues de lions, ils ont comme fonction de gardiens du portail du temple.

De proportions parfaites, le temple mesure 123m de côté et 35m de hauteur.

Il a été construit avec près de 1 600 000 blocs de pierre volcanique. La région autour du temple est fertile, facile d’accès tout en étant bien protégée ... En quelques mots, un écrin de rizières et de palmiers.

On pense que le nom de Borobudur  dérive de vihara Buddha uhr, qui signifie:

"le monastère bouddhique sur la colline".

Un corridor décoré de bas-reliefs

Sauvé de la ruine grâce aux efforts conjoints de l’Unesco et du gouvernement indonésien, le temple est aujourd’hui restauré (il y a 20 ans) et figure à l’inventaire du Patrimoine Mondial de l'Humanité.

Borobudur est resté caché des siècles par les cendres volcaniques et la jungle. Le site, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100. Les raisons de cet abandon sont encore mystérieuses. On ne sait pas pourquoi le temple a cessé d’être un lieu de pèlerinage bouddhiste.

 Historiquement

Pendant une tournée dans le centre de Java en 1814, Thomas Stamford Raffles, alors lieutenant-gouverneur de l’île, entendit parler d’un grand monument dans la forêt près du village de Bumisegoro. Ne pouvant pas s’y rendre lui-même, il envoya H. C. Cornelius, un ingénieur néerlandais, y faire des recherches.

Pendant deux mois, Cornelius et ses 200 hommes abattirent des arbres, firent brûler la végétation et creusèrent dans le sol, mettant au jour le monument.

L'ensemble du monument est recouvert de bas-reliefs, dont la longueur totale est d’environ 5 kilomètres.

Ils relatent les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni. Ces bas-reliefs furent taillés in situ dans de la pierre volcanique grise par différents artisans qui réussirent néanmoins à préserver l’unité artistique du monument.

L'ensemble du temple comprend 72 stûpas. Ils consistent en des cloches de pierre ajourées logeant donc des bodhisattvas.

Au centre de ces terrasses et au sommet du Borobudur, la plus grosse stûpa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s’il a été rajouté après coup ou s’il était présent à l’origine.

Découverte du site sur son sommet en contournant les stûpas.

Voilà, je ne pouvais pas ne pas mettre quelques photos de ce style là. Les indos sont des grands malades des Européens et des 'Blancs' ! Ils adorent se faire photographier avec un touriste comme nous.

Sauf que là je me suis retrouvé à poser avec peut être, sur une 1h30 de visite, au moins 500 indonésiens. Je n'ai pas pu faire un mètre sans qu'on me demande de pouvoir poser avec moi ! Les allemandes ont eu le même succès, mais j'avoue que je me suis aussi pris au jeu des indos ! Ils me prenaient pour un joueur de foot brésilien, jouant dans le championnat indonsésien.

Dès lors que j'ai commencé à accepter de "poser" en souvenirs avec chacun (il est vrai que c'est étrange comme situation), les demandes se sont enchainées ... Passant de la photo de famille avec moi à un groupe de jeunes filles adolescentes toutes excitées d'avoir posées avec moi ! De vraies groopies, limites hystériques parfois ! Je n'exagère pas du tout ! Du style (vu que je comprends pas l'indonésien) "ah, je l'ai touché, regarde ma photo" etc ...

Il n'aurait manqué qu'un ou deux évanouissement, et c'était le ponpon !

Voilà la vue de mon côté ! Je regrette de ne pas avoir pris quand c'était plus 'chargé'! Mais ça donne une idée !

Limite timides, limite excitées, les demandes se sont enchaînées ! Les jeunes garçons aussi, les ptites vieilles, tout le monde y est passé ! La femme qui veut un souvenir avec moi ... exit le mari qui doit prendre la photo !

Quiconque ira là bas aura son heure de gloire ... Je comprends mieux pourquoi les 'stars' parfois n'ont plus envie de s'arrêter prendre une photo ou signer un autographe car au final tu ne t'arrêtes jamais et ça finit vraiment par saouler ! Mais vraiment marrant cet épisode inattendu !

Borobudur possède, en plus de ses nombreux bas-reliefs, de nombreuses statues de Bouddha. Elles représentent ce dernier assis, les jambes croisées, en position du lotus.

Elles sont situées au niveau des cinq plates-formes carrées (Rupadhatu)

et sur les plates-formes circulaires (Arupadhatu).

Un peu de "hauteur" :

La division verticale du temple de Borobudur en base, corps et superstructure s’accorde parfaitement avec la conception de l’univers dans la cosmologie bouddhiste.

Selon celle-ci, l’univers est divisé en trois sphères superposées, représentant respectivement:

     1- la sphère des désirs dans laquelle nous sommes esclaves de nos désirs.(kamadhatu)

     2- la sphère des formes dans laquelle nous abandonnons nos désirs mais restons assujettis.(rupadhatu)

     3- la sphère du détachement des formes où il n’y a plus ni nom ni forme.(arupadhatu)

Dans le temple de Borobudur, le kamadhatu est représenté par la base, le rupadhatu par les cinq terrasses carrées et l’arupadhatu par les trois plates-formes circulaires et le grand stupa.

Le tout révèle une combinaison unique des idées très centrales du culte des ancêtres, lié à l’idée d’une montagne en terrasses, avec le concept bouddhiste d’atteinte du Nirvana.

Borobudur est le monument le plus visité d'Indonésie.

Bon ca y est il est temps pour moi de prendre ma douche et de me préparer, de quitter Bromo ... Le bus va me redescendre jusqu'à Probolinggo afin que je change de destination complètement vers l'ouest.

Je monte avec du monde, il est 9h30. J'ai fait la connaissance de deux allemandes dans mon auberge et on va faire le même chemin, sauf que j'ai payé moins cher qu'elles (c'est mon revendeur qui m'a demandé de rester discret là dessus...lol). On monte dans notre tacot, plein à craquer et plus que la limite autorisée ! Là encore ca va mais faut imaginer 6 personnes en plus à l'arrière ! Moi je suis tranquille devant avec deux filles et le chauffeur.

Une fois arrivés à Probo, on attend dans une salle d'attente notre autre véhicule qui devrait être plus rapide, climatisé, en gros on a réservé un bon truc ! Mais une heure plus tard, c'est juste un petit 9 places qui arrive, en état bien avancé ahhahha). Que des arnaques sur arnaques à Java ! Mais le pire, c'est le chauffeur : il roule à deux à l'heure, tout le monde en a plein le dos ! Il reste collé aux camions et ne double jamais ... Faut le faire sachant qu'ici ils conduisent plutôt bien et rapides sur trois voies quand il le faut.

Je fais la route avec des locaux qui vont eux aussi sur Yogyakarta. Il y a le père Nur et son fils Satya ... la soeur de Nur Jamillah et son fils Aidil.

Il n'y a que Satya qui parle un peu anglais alors je fais la discussion avec lui et les allemandes. Je me rends compte que même si j'ai payé moins cher qu'elles, le prix local est deux fois moins cher pour le même trajet, mais cette discussion a eu l'avantage de connaitre la différence de prix avec les locaux. Le bus n'a pas du tout la clim', il fait une chaleur de tarés ! On décide de s'arrêter pour manger le midi car on ne devrait arriver que ce soir tard, aux alentours de 22 heures ! Il est 11 heures du mat' !

On mange tous ensemble dans un restaurant local que Nur connait. Très sympa, nourriture locale et générosité locale. Le père a payé pour sa famille et nous trois (les allemandes et moi!).

Ca y est on reprend la route ! il me montre des fleurs qu'il a achetées à Bromo. Ce sont des fleurs spéciales car elles ne meurent jamais ! Elles servent de décoration chez les indos. Il veut m'en offrir un bouquet mais vu que je dois rentrer en Nouvelle Zélande, je ne peux les prendre (végétaux interdits en NZ en importation sous peine de 400 euros minimum d'amende à l'aéroport).

Petit clin d'oeil courant ici ! Mais fallait bien que je prenne au moins une photo...

Ca y est il est minuit et on arrive enfin à Yogyakarta.

Enfin !

13 heures de bus à nouveau ! On a au court du trajet changé à nouveau de véhicule (c'était pas prévu dans l'organisation mais ici rien ne se fait comme prévu!) car notre chauffeur ne connaissait pas la deuxième partie de la route et nous avons transféré deux groupes, nous qui y allions, un autre qui en revenait.

Tant mieux, car d'un seul coup on a eu un chauffeur normal, c'est à dire qui double, qui roule sur trois voies ! Il était temps car qd pour rigoler j'ai montré mon permis indonésien à la famille, l'idée de remplacer le chauffeur a traversé tout le monde de le switcher.

 On cherche une chambre pour tout le monde : on est 7 ! On va à l'hôtel que mon allemand à Bromo m'avait conseillé mais il ne reste qu'une chambre ! Bon dommage, mais vu qu'on est dans le quartier le plus populaire et touristique, il y a des hotels et homestay tous les 10 mètres ...

Sauf qu'au bout d'une heure, j'ai pas trouvé ni pour moi ni pour les filles ni pour personne aucune chambre ! Et pourtant je me suis faufilé dans des ruelles super étroites et sombres à la recherche d'un lit !

Résultat des courses, je reviens au mini bus ooù toute la famille et les allemandes (dont une s'est sentie mal pdt le trajet et a dormi allongée sur la dernière banquette). Moi avec l'autre allemande sur la banquette centrale, et la ptite famille sur la première !

On décide de retourner à la seule chambre libre ! En fait, c'est le premier wkd de vacances en Indonésie et ca a été la razia sur les hôtels de Yogya ! Hallucinant vu le nombre de lits disponibles théoriquement ! On négocie (surtout Nur qui est indo) à l'accueil et on décide de faire dormir la tante et son fils ainsi que les deux allemandes. Nous, nur, Satya et moi, on passera la nuit dehors ! Les femmes et les enfants dehors !

Au final ca m'arrange bien car Julia l'allemande voulait se tapper la nuit avec moi ... Ouf, pas besoin de négocier ! Trop naze pour ça !

On les laisse (comme nos sacs) dans la chambre et on part à la quête d'un repas nocturne ! C'est pas un soucis, car cette ville ne dort jamais ! Une ville vraiment chouette et intéressante.

On s'arrête à un angle d'une rue et là la vie indonésienne nocturne s'est installée : on ne verrait jamais ça en Europe ! Quelques tapis, un ptit four, un frigo ambulants et hop un restaurant comme bien d'autres a pris position des lieux. Notre hôte parle un peu français en plus, alors qu'il ne paye pas de mine ... Il a de gros pb de santé, les pieds complètement gonflés et déformés, mais une joie de vivre impressionnante.

Nos voisins de table ! ahhaah

J'achète quelques bières (Nur musulman ne boit pas d'alcool) et on va se poser en pleine rue regarder un match de foot de l'Euro et ce soir c'est la France qui joue ! L'installation est maison mais digne d'un restaurant, les places forcément gratuites ! Je suis au milieu de locaux, gens de la rue et touristes de passage ! Un moment atypique et authentique !

Voilà le match est fini, il est 4 heures du mat'. On décide d'aller marcher et découvrir la ville pour tuer le temps. Les propriétaires de cyclo-pousse sont de repos et quoi de plus rentable que de dormir dedans...?

Bon quelques moments plus tard et le calme arrivant, la fatigue de la journée, cumulée aux jours précédents se fait sentir. On décide de dormir dans la rue ! Quelques cartons que j'avais trouvés pour regarder le match feront l'affaire. Bonne nuit...

8 heures : ca y est les filles se réveillent, nous aussi !

Petite nuit mais le programme de la journée va être chargé encore ! J'ai envie de découvrir deux temples différents. La veille, j'avais trouvé une petite agence locale qui propose le tour des deux mais sans transport ! Alors ce matin si les allemandes sont ok, je partagerai une voiture avec chauffeur pour la journée. Nur et sa famille pris d'affection pour nous veulent nous accompagner mais au même moment il reçoit un appel de sa famille : son oncle vient de faire un arrêt cardiaque, il doit absolument partir en avion avec eux !

Mais avant tout ça, il veut absolument nous mettre sur les bons rails pour la suite de notre aventure et nous aide dans les négociations, les prix, les horaires et surtout le fait que le lendemain moi j'ai un avion à 5 heures du matin pour Singapour et les allemandes doivent trouver un moyen de prendre le train pour Jakarta car elles n'ont plus trop d'argent et surtout leur vol pour l'Europe est après demain et comme moi n'ont pas la possibilité de se planter ! Avec ce qui m'arrive, je vais prendre mes précautions car c'est un vol interne qui m'attend pour Denpasar et ensuite un vol international pour Auckland via Singapour !

Ca y est on a bouclé nos programmes respectifs. On dit au revoir à la famille.

Nur aura payé la nuit avant nous une fois de plus : et j'en passe ! Une famille adorable, avec un coeur énorme, qui nous a donné comme jamais on ne me l'avait fait en voyage ! Bravo et merci ...

Petit clin d'oeil de Yogyakarta

Forcément, on m'a embarqué, alors que je me baladais seul, en haut d'un immeuble voir une exposition d'artistes locaux. Je fais la connaissance du plus grand "Maître en la discipline" qui est le gardien des toiles et de ses élèves. Il bouge avec sa troupe tous les mois en Indonésie afin d'exposer et vendre les toiles faites main dont il me montre la technique ...

Un travail sur plusieurs couches pour arriver au résultat final ... de nombreuses heures de travail.

Je suis tombé amoureux de celle là.

Pour bien apprécier ce style indonésien, même si chaque artiste a le sien, il faut placer la toile devant des néons et ainsi on découvre la puissance des couleurs et du travail réalisé.

Le prix est trop cher pour moi ! J'arrive à baisser et diviser par 4 ! Je lui dis que j'ai besoin de réfléchir et que dans une heure je reviendrai ... Ce que je ne fis jamais, car au final, je n'avais pas les moyens pour ça mais cette parenthèse artistique imprévue me fit vraiment plaisir.

Je continue de découvrir la vile by night. Je cherche un Cooling Pad pour moi et des babioles à acheter ... Un homme dans un magasin veut m'aider et il commence à demander à son voisin, puis un autre, puis ... Il finit par partir avec moi dans mon périple pendant une heure et en profite pour me faire la visite de la ville.

L'utile à l'agréable !

Je trouve mes affaires ... il ne veut pas que je lui donne quelque chose ! Au final, en rentrant à mon hôtel, on s'arrête à son stand familial ! Il y vend des bijoux et autres babioles touristiques ... Je lui achète un bon nombre de ses petits trésors afin de le remercier et d'avoir le plaisir d'offrir par la suite ...

Yogyakarta est "LA ville" connue comme Le centre de l'art classique javanais et de la culture traditionnelle. C'est une destination touristique très populaire. Malgré l'orthographe officielle, le nom est généralement prononcé et couramment écrit Jogjakarta ou simplement Jogja (JOGH-jah).

Yogyakarta, une ville pleine de richesses et une ville prestigieuse. On y trouve à proximité, le volcan Merapi, la trace de ses anciens royaumes (Borobudur, Prambanan), une forte densité humaine, des arts multiples, une ville royale ...

Bref, une cité jeune et créative ! Une ville à découvrir absolument, elle est d'ailleurs la plus visitée de Java.

On l'aime à l'appeler "Jogja" pour les intimes : autant dire tous les voyageurs (comme moi au bout de quelques jours seulement),... Car on a vite fait de s’attacher à cette capitale du centre de Java.

C'est une ville dynamique et étudiante, où il fait bon vivre sous les banians qui peuplent les places (A Java, les banians sont des arbres en général plantés sur la place principale (alun-alun ) des villes, face aux monuments importants. Encore aujourd’hui, les paysans javanais aiment rendre visite à ces arbres pour demander toutes sortes de faveurs). A Jogja, la vie qui bouge se situe le long de Jalan Malioboro, l'avenue centrale (là où j'ai dormi). On trouve d'énormes marchés de tout comme de rien, comme une grosse brocante cheap et chic …

Jogja est un important foyer culturel. J'aurai aimé avoir l’occasion de découvrir le théâtre d’ombres de marionnettes, le wayang kulit, qui réunit les habitants ... des nuits entières, ou simplement assister à un ballet, le tout au rythme des gamelans … 

Mais comme partout sur la fin de mon trip', le temps me manque !

Bromo

Le Bromo est un volcan d'Indonésie, situé dans l'est de Java, à environ cent kilomètres au sud de Surabaya, dans le massif du Tengger. Il culmine à 2 329 mètres d'altitude et son cratère fait 800 mètres de diamètre et 200 mètres de profondeur.

"L'escalade" peut se faire depuis la Caldeira (la base assèchée) à pied ou à dos de cheval ...

Les passages incessants des chevaux et autres voyageurs créés de la poussière en grosse quantité ! Le paysage est vraiment lunaire !

Les habitants de la région sont restés hindouistes. Chaque année, ils observent la cérémonie du Kesada qui consiste à faire des offrandes au cratère, considéré comme une divinité.

À l'époque du royaume de Majapahitaux XIV^e et XV^e siècles, les habitants du Tengger avaient un statut spécial. En effet, dans cette région se trouve, au sud du Bromo, le volcan Semeru, considéré comme le séjour des dieux par les hindouistes de Java. Les habitants du Tengger étaient donc considérés comme les gardiens du lieu.

Le Bromo fait partie du Parc National de Bromo - Tengger - Semeru.

Le Bromo est, pour les croyants, la demeure des Dieux bienfaisants qui fertilisent les champs et permettent de récolter trois fois le riz dans l'année.

En effet, la cendre volcanique qui saupoudre régulièrement la campagne du Tengger - La région où se dresse le Bromo - associée à un climat chaud et humide, permettent de tels miracles. Mais, pour les agriculteurs javanais, ce sont Brama, Chiva et Vishnu, les vrais responsables de cette abondance. Il faut donc les gratifer à leur juste valeur pour qu'ils perpétuent les actions bienfaitrices.

Le Bromo est donc un volcan sacré, lieu de culte où se déroulent à des époques précises de l'année, de grandes fêtes en l'honneur des Dieux.

Des milliers de pèlerins montent alors en procession jusqu'au sommet du volcan pour jeter des offrandes achetées lors de la montée dans le cratère. Il est vrai que la montagne n'est pas très grande mais se dresse fièrement au milieu de cette vaste Caldeira très facile d'accès.

Et pour faciliter l'ascension des pélerins jusqu'au sommet, ils ont même construit sur les flancs du volcan, un escalier en béton de plusieurs centaines de marches ! Mais, vu que la plupart des gens montent à deux à l'heure, j'ai choisi à l'aller comme au retour, de monter sur les côtés dans le sable ... (faut avouer qu'arrivé en haut, j'ai mis un moment à reprendre mon souffle!).

Voici donc l'un des paysages volcaniques les plus beaux au monde : la grande Caldeira de Tengger.

Je suis donc perché sur le haut de la crête où Bromo aura grondé une fois, un moment assez impressionnant quand tu as le "nez" juste au dessus !

La redescente se fait tranquillement à dos de mon compagnon ...

Bye Bye Bromo !

4 heures du matin

Départ en 4x4 à 6 dedans ! C'est un balais de Jeep ... je suis avec des Chiliennes. On passe le village où on a déjà payé un droit de laisser passer car on traverse une zone protégée ! Et hop' les vaches à lait !

La montée se fait dans le noir, on se suit pendant une bonne grosse demie heure. On traverse le lac asséché et l'ascenssion se finit à quelques pas du spot où on va attendre le lever de soleil.

Arrivés en haut, on est loin d'être seuls et les meilleures places sont forcément déjà squattées ! Mais j'avais rencontré un français sur les îles Gili qui en revenait et m'avait dit qu'il y avait moyen de passer juste devant par un chemin grillagé ! et Hop' je m'y glisse ! merci pour la vue, personne devant moi !

Le volcan Bromo

The SunSet

... une petite éruption !

Un grand temple, destiné plus particulièrement à ceux de leurs compatriotes Tengger qui se sont exilés à Bali et qui reviennent périodiquement en pèlerinage vers le volcan sacré, a été construit au fond même de la caldeira, immense cuvette d'effondrement d'un diamètre de 11 kilomètres et d'une centaine de mètres de haut.
 

Situbondo

il est donc 4 heures du matin ! Mon ami vient de me laisser et je me retrouve une nouvelle fois en plein milieu de cette fameuse gare routière où je dois chercher un moyen de transport pour aller sur le Mont Ijen !

Il y a moins de monde que la veille mais les gens sont aussi désagréables et peu serviables qd à ma requête ! Je bataille une heure avant de me rendre à l'évidence ! Il n'y a pas de bus qui va à Ijen ! Quelle bande de nazes ils font ahhahha ! Juste du pognon : y'en a qui me propose d'y aller en deux roues, puis prendre un autre véhicule pour une somme astronomique ! Ce sont des oufs, mais ils tentent ! genre 400 euros ! Mais comment vous rêvez je leur dis ! A la limite de la crise de nerfs interne, je fais le pied de grue dans ce qui fait office de bureau et je campe ! Je me suis pas tappé 10 heures de transports pour retrousser chemin maintenant ! Je veux aller voir ce Mont !

Comme d'hab', il y a 4,5 personnes qui sont autour de moi à attendre je ne sais quoi, mais au fond, nous ne sommes que des vaches à lait financières !

Bon, y'a un gus' qui parle un peu anglais alors je l'écoute un peu plus que les autres ! Il attend son bus mais ne va pas dans ma direction ... Je finis par comprendre que je n'irai jamais à Ijen, et qu'il faut que je l'accepte car je veux absolument partir d'ici !

Changement de programme, je vais partir pour Probolinggo afin de monter sur le volcan Bromo !

Juste pour information, voilà à quoi s'attendre en allant à Ijen ...

Le volcan du Kawa Ijen (2368 m), à l’Ouest de Java, est composé d'un lac acide, de mineurs pour l’exploitation du souffre, et bien sûr son lot de touristes.

 Tout le long de la montée d'Ijen, on rencontre des porteurs de souffre. Il y en a environ 150 qui font le trajet du fond du cratère à Paltuding, tels des fourmis, avec une charte moyenne de 80 kgs sur les épaules.

A raison de 2 trajets par jour, cela représente une exploitation d'environ 25 tonnes de souffre par jour. 

Je reviens à mes moutons ...

4h45 

Je monte dans le bus en direction de Probo' et mon 'ami' me paye le ticket de bus ! Les gens sont d'une générosité impressionnante ! Je finis par m'endormir mais vite réveillé par un crissement de pneus du bus ! On vient de crever en pleine vitesse ! Le conducteur finit par garder le contrôle du véhicule et se rabat sur le côté de la route ! J'aime cette aventure sérieusement ! J'aime Java ! ahhahahahha

On attend 20 min et là un autre bus vient nous chercher afin de continuer le trajet ! La porte avant reste toujours ouverte, et un homme,qui travaille pour la compagnie reste debout devant la porte et se penche à l'extérieur quand le bus roule, afin d'anticiper par des gestes les éventuels passagers susceptibles de monter ou pas ! Ca permet au bus de ne pas s'arrêter tous les kilomètres et concerver le rythme de la tournée ! Haaa ces indos !

Le bus s'arrête plus tard devant une supérette et quelques personnes vont faire quelques courses pour déjeuner ... Au pas de course ils ressautent dans le bus qui repart en trombes ! Et voilà qu'on me tend un sac avec des boissons fraîches, des gateaux, des pains pour moi ! Encore mon pote de la gare qui m'offre tout ça ! Sensation bizarre d'accepter ces dons et malaise de se faire payer ça ! Mais je connais la coutume, ça sert à rien de négocier, au contraire, ca peut vexer !

Ca tombe bien j'avais la dalle et trè soif !

7 heures du matin, on arrive à Probolinggo : ils savent que je veux aller à Bromo et donc avant de se quitter, on passe aux toilettes, là encore ils payent pour moi et se renseignent (oui car y'a son oncle avec lui) dans la gare pour trouver les petites navettes qui montent au volcan !

Moi ils m'avaient dit que ce serait beaucoup plus simple d'aller sur Bromo qu'Ijen car c'est un site beaucoup plus touristique ! Et donc forcément, je risque de croiser plus de touristes qui sont dans le même besoin que moi !

Voilà mon petit bus ... Photo souvenirs et hop' ils me laissent là et moi je commence l'attente du 'remplissage' du bus pour pouvoir partir.

Le chauffeur me dit qu'on devrait partir vers 10h, 11h ... il faut qu'on soit 15 pour partir. Bon je suis le premier, va falloir être encore patient !

 Je mange un morceau au warung qui est tenu par la famille du chauffeur, la chaleur est accablante, l'attente interminable ! Je demande si je suis pour le moment seul à attendre, il me répond qu'il y a un autre homme qui est arrivé en même temps que moi ! Il finit une heure après par se joindre à moi (il était atablé à un autre warung).

C'est un allemand d'une quarantaine d'années qui est sur Java depuis 2 mois et ses expériences ne sont pas des meilleures : cela concrétise ce que je vis depuis 24 heures mais ca fait froid dans le dos ! Lui est là entre autre depuis 24 heures à attendre un bus pour monter sur Bromo et la veille ils l'ont fait attendre toute la journée car le bus n'a jamais été plein ... il n'est jamais parti ! Aujourd'hui ca risque d'être la même car on est que deux et il est 11 heures ! Ca fait déjà 4 heures que j'attends, j'attends je ne sais quoi car au final je risque une fois de plus de rester planter là et de n'avoir encore rien fait depuis que je suis parti de Bali, à part transports, galères et attentes !

Midi 

Un rabatteur ramène content comme un coq tout heureux 5 touristes locaux ! Ca y est, l'espoir revient ! Nous sommes 7 ! ne reste plus qu'à trouver 8 personnes ! Le seul problème, c'est que je vois pas un seul touriste, DINGUE !

Au bout d'un moment, l'attente commence à me peser, et je me dis que je vais rester coincer là ! Je décide de payer mon repas, donne mes billets dont je ne revois jamais la monnaie ! Ici c'est comme ca, t'as pas l'appoint ils te volent ! Attends ma cocotte, j'ai plus d'un tour dans mon sac : je commande une bouteille d'eau et ne lui file que la différence ! Limite je me fais engueuler ... On lui explique (l'allemand m'appuit) que c'est comme ca et pas autrement ! Non mais, ils vont me saouler aujourd'hui ! Ca m'éclate honnêtement !

14 heures 

On change de plan ! Y'a pas un chat et moi je veux être sur Bromo ce soir pour faire le lever de soleil demain matin et la montée du Volcan.

On confectionne sous leur nez un 'panneau' pour faire du stop. Je vais demander les toilettes; faut aller à la boutique d'à côté demander les clefs ! Je fais mon affaire, lui rend la clef. Le gérant me demande de payer et là je lui balance que pour moi c'est gratuit, que s'il y a un problème, qu'il aille se démmerder avec le warung d'à côté!

Je reviens, prends mon sac. Là le chauffeur comprend qu'on en a marre : négocie le prix pour compenser le manque à gagner ! c'est trop cher ...

Je lui donne mon tarif et m'en vais avec l'allemand ! Tampis pour eux mais là plein le cul de ce manque de respect, compassion etc ! Ca fait exactement 7 heures qu'on attend et on n'a pas bougé d'un pouce !

On décide de dépasser le prochain carrefour afin d'arrêter des véhicule au départ du feu !

20 Minutes plus tard, nous voici après plusieurs refus dans le bus de locaux qui montent à Bromo ! (ils veulent tous qu'on les paie, mais on connait les prix et on est dur en affaires ... l'allemand est encore plus radin que moi là dessus, faut le faire !).

45 kms plus tard, nous y voici !

Un beau spectacle digne de films ... un cratère au milieu d'un sol lunaire ! Wahou !

On cherche une chambre pour la nuit, moi je décide après plusieurs recherches de revenir sur la première ! Les prix sont les mêmes (ils ont le monopoles là haut) tous les habitants 't'invitent' à venir payer chez eux, tout est sommaire et sans charme. Bref, je retourne à ma chambre, laisse l'allemand dans ses recherches ... j'ai plus de force, je veux me reposer, me poser, manger, boire etc ... et organiser avec CERTITUDE ma journée du lendemain car je veux monter un 4x4 en haut d'un mont pour admirer le soleil et ensuite aller faire l'ascenssion du volcan, avoir le temps de revenir prendre une douche, trouver un bus qui repart afin d'aller à ma prochaine étape : Yogyakarta !

Petit encas traditionnel à la fraîche, avec une vue imprenable !

L'allemand a fini par me rejoindre ... je m'en doutais ! On partagera notre chambre ce soir ! 

Je négocie et boucle tout ! Mon hôte à l'air sérieux, allez roule ma poule je vais pas faire de vieux os, lever demain matin à 4 heures encore et il fait un froid de canard là haut en altitude !

J'avais prévu le coup malgré plus d'un mois sous la chaleur indonésienne !

 Ca y est je décide de quitter Bali en bus pour rejoindre la péninsule Ouest. De là je prendrai un ferry pour rejoindre Java, ma prochaine destination.

Le périple n'est pas des plus simples et il ne me reste surtout pas beaucoup de temps avant que je ne reparte en Nouvelle Zélande. Je passe donc voir mes 'amis' de la police touristique à Kuta afin de trouver des informations plus précises car à mon hôtel, le périple qu'ils proposent, il faut être plus d'un forcément mais je ne vais pas attendre qu'il y en ait un qui se pointe pour faire ce que j'ai envie (et mon programme est chargé).

J'ai eu quelques informations sur Java par un couple que j'ai rencontré lors de mes dernières plongées sur les îles Gili...

Bref, le policier en question viendra me chercher demain matin, afin de m'emmener vers 12h car il y a un bus qui part à cette heure ci (je suis allé à la gare routière la veille pour glaner mes renseignements, mais personne ne parlait anglais et donc les infos complètement fausses car ils comprenaient rien).

Me voilà dans un premier temps sur le scooter du policier qui est venu me chercher à mon hôtel... On s'arrêtera chez lui prendre sa femme qui nous accompagnera jusqu'à la gare routière pour prendre mon bus.

Malheureusement, quand on arrive, le bus était déjà parti car déjà plein! Il me faut attendre 1 heure un autre bus qui partira aussi pour Java via Gilimanuk. Heureusement qu'ils étaient là pour la négociation des billets, comprendre les inforamtions etc ...

Me voilà dans un bus rempli de locaux qui veulent comme moi passer sur l'autre île et comme d'hab' je suis le seul !

Le trajet jusqu'à Gilimanuk durera 6 heures, le ferry une bonne heure, et hop' encore quelques heures pour atteindre Situbondo. De là je compte à l'aube partir pour le Mont Ijen, une merveille !

Lorsque j'arrive à Situbondo, les chauffeurs me 'larguent' sur le bord de la route en rigolant un peu ! Etrange ! Je demande la gare routière à des passants nocturne (oui il est 22 heures) mais personne ne comprend. Au bout d'un moment, un jeune vient me voir et m'accompagne jusqu'à la gare routière... Je suis sencé trouver le petit bus qui m'emmènera le lendemain matin à 4 heures au Mont Ijen pour observer le lever du soleil. Mais là, il n'y a personne qui veut parler anglais, ils voient bien que je baragouine l'indonésien (ca fait plus d'un mois que je suis là) ... la tension monte, moi j'ai mon gros sac à dos plus un petit, ils sont plusieurs autour de moi à se parler, ils veulent absolument que j'aille dormir dans leurs hôtels !

J'ai un papi qui me tient la grappe mais me saoule car à part dormir now, ils ne répondent pas à mon problème ! Dans son dos un jeune me fais des signes pour me faire comprendre qu'il est à moitié fou ...Quelle scène !

Alors je m'éclipse du papi un instant pour discuter avec lui : résultat de courses, il est encore plus taré que l'autre, Et n'arrive même pas à s'exprimer !  Je crois rêver ! J'en ai ma claque, je décide de partir de la gare routière car ca commence à chauffer !

Mon sac pèse une tonne, je viens de me tapper 8 heures de trajet ! je suis claqué : PUTAIN ! (avec du recul je me marre).

Je repars à la 'lumière' de la rue principale où je me suis fait larguer du bus ... et je décide de mettre mon petit sac dans le grand car je n'ai fait que croiser dee personnes qui semblaient moins bien intentionnées que ce qu'il ne faudrait et j'ai la pression qui me monte ! Je savais un peu à quoi m'attendre mais là je suis mal et je ne fais que prier qu'il ne m'arrive rien.

J'ai plus de forces mais il faut que je trouve une solution. Sur mon chemin, je croise un homme en vélo à qui j'essaie d'extirper quelques renseignements mais en vain !  Décidément, c'est pas ma soirée et franchement je flippe pas mal !

Y'a pas un touriste qui traîne, les rues sont quasi noires, des gens bizzarre partout et moi avec ma gueule de touriste ...

Ne me manque que le girophare sur la tête et une pancarte "volez moi" pour courronner le tout !

Minuit, j'en peux plus. Je décide d'aller à l'hôtel. Je me souviens qu'on m'avait dit qu'il y en avait un pas loin. Je décide de faire un gros détour afin de ne pas revenir en arrière car trop sollicité ... et là, ca peut vite mal tourner...

En tout cas c'est mon sentiment. Je finis par tomber sur une superette tenue par un jeune qui me donne la direction. Tampis ce soir je dors à l'hôtel, mais faut que je sauve ma peau lol !

Je finis par retomber sur mon homme à vélo qui me baragouine ce que je fais encore là ! Je lui dis que dans l'immédiat, je veux aller à l'hôtel qui à priori n'est pas si loin devant moi (mais on voit rien à l'avance).

Il me fait comprendre qu'il vaut mieux que je le suive et me propose d'aller dormir chez lui ! D'habitude, je me pose pas trop la question ... Mais là la donne est différente ! Allez tampis, j'y vais ! Je me dis que c'est sans doute mon ange gardien de la nuit ;

il est minuit et faut vite que je trouve de quoi m'isoler et me reposer.

On marche 10 min et me voilà chez lui.

Il ne parle pas très bien anglais, des jeunes viennent me voir : je suis dégoûté moi qui voulait être discret. La maison n'est pas en bon état, il me montre le lit où il a l'habitude de dormir et me le laisse pour ce soir. Je serai dans le lit de droite, et lui à gauche. Je pose mon sac, ca fait du bien. J'ai une envie d'aller aux toilettes depuis un moment (le stress sans doute). Il me montre la salle de bain ... enfin ce qui y ressemble.

On en sort, je le devance et là j'entends un hurlement derrière moi ! Mais c'est quoi ce bordel !?! Il se tient la tête ! En fait il vient de s'électrocuter à la tête en passant ! Un câble s'est sectionné et lui ai tombé dessus à son passage !

C'est quoi cette soirée ?

... et moi qui veut aller me vider !

Bref, je fais mon histoire, lui est sagement sur son lit ...

On essaie de discuter un peu ! la fatigue m'envahit. Je dois absolument me lever demain matin pour aller à la gare routière pour prendre un bus qui m'emmènera à ce fameux Mont Ijen afin de voir le lever de soleil ...

Je m'endors !

Le réveil sonne : mon hôte est assis sur le lit ! il a passé la nuit à prier ! Prier pour sa famille, pour moi ! Un être formidable, il a veillé sur moi toute la nuit !

Il m'accompagne à la gare routière, je le remercie très chalerueusement et financièrement ... qu'il refusera dans un premier temps mais au regard de sa bonté et dévouement, je ne peux que le forcer sans lui laisser le choix...

Je me dirige vers la gare sans me retourner ... Une nouvelle aventure m'attend je le sens !

Palais d'Ubud

En plein centre d’Ubud se trouve le Palais d’Ubud qui, même s’il est encore habité par des membres de la famille royale, est ouvert aux visiteurs.

On y trouve un jardin luxuriant sur lequel s’ouvrent largement différentes salles d’apparat, un type d’architecture qui laisse entrevoir un mode de vie où l’intérieur et l’extérieur ne sont pas différenciés.

L’ameublement à l’occidentale de ces pièces-terrasses contraste avec les murs de pierres sculptés datant pour la plupart des années 20 (le palais a été reconstruit après le tremblement de terre de 1917).

Voilà l'entrée des premières danseuses : le Puspa Wresti

C'est une danse rituelle; elles apportent  l'offre lors de la cérémonie du temple.

Ce soir, pour nous saluer ... Une  pluie de fleurs.

Topeng Keras :

La danse est réalisée par un danseur dont le masque est rouge, qui le rend encore plus dur car il représente la colère.   

Legong Kraton :

 Legong est le nom d'une danse classique pour trois filles. La première tente de séduire Chondong, le serviteur du palais, tandis que les deux autres dansent le Legong en tant que   personnages principaux de l'histoire.

Parmi les différentes histoires jouées par cette troupe, cette dernière présente l'histoire du Roi Lasem.
Malgré les efforts de celui-ci, elle refuse de succomber, car elle pense que son fiancé, le prince de Kahuripan, est en train de venir à son secours.  

 
Sur le chemin de la bataille Lasem rencontre Reven, symbole des femmes  mauvaises mais continue malgré tout son combat et finit par mourir dans la bataille.

Kebyar Duduk :

Cette danse contemporaine, d'origine du nord de Bali, décrit la période de l'enfance et de l'adolescence de la vie du Prince.

Les gestes et les mouvements de ce danseur, habillé avec des vêtements d'un jeune homme, décrivent la bravoure et l'effervescence de la jeunesse.

Kupu Kupu Tarum :

C'est une danse sacrée.

Cette chorégraphie expose un papillon glamour dans le ciel à l'atmosphère romantique...

Oleg Tambulilingan :

C'est une danse d'amour pleine de grâce... Dans un premier temps, la danseuse s'exprime telle une fleur toute en grâce et attire le garçon symbolisé par un bourdon.

Plus tard, le jeune bourdon arrive et danse avec la jeune fleur qui finit par être séduit par cette dernière sous une lune romantique ...

Jauk Dance :

C'est une danse masquée qui clôture la soirée.

Le danseur représente un démon heureux qui vit seul dans la jungle en toute liberté .. .

LOVE !   

Les terrasse de Ceking : une merveille

Il s’agit d’une vallée au nord d’Ubud (10 km) qui est entièrement organisée en spectaculaires rizières en terrasses.

Je me fais guider par une petite fille qui m'a accostée en haut afin de gagner deux trois sous ! Trop hard de négocier des tarifs avec des enfants mais bon, ils connaissnent le jeu ! Elle insiste même pour me porter mon sac à dos !

Le spectacle est extraordinaire.

Au bord de la vallée, d'excellents restaurants vous permettent de goûter en paix un paysage d’exception et une cuisine adaptée à nos palais occidentaux.

Les terrasses sont tenues par une famille et le grand père qui y travaille, guette chaque personne qui y monte car on doit payer un droit de passage à plusieurs reprises pour accéder aux vues qui sont de plus en plus époustoufflantes au fur et à mesure de la montée !

Me voilà au sommet ! Le ciel est dégagé, la sérénité bien présente ... je dois m'acquiter de mes check'point ...

Je redescends avec ma petite guide que je paye comme convenu avec un bon 'plus' pour sa gentillesse et son dévouement !

Que les gens sont adorables, c'est hallucinant !

Un des marchés...

Comme souvent, j'adore aller faire un tour aux marchés, car en un clin d'oeil, on s'aperçoit de la manière dont vivent les gens, leurs habitudes de vie, ce qu'ils mangent etc ...

Ce marché je l'ai trouvé encore plus authentiques que bien d'autres avec des fruits, légumes, bibelots, bijoux et autres contrefaçons et accessoirs fraichement arrivés de Java, une îles d'Indonésie, où le coût humain est encore moins cher qu'ici, c'est pour dire !

Les fameux parkings qui semblent sauvages mais qui en réalité sont gardés par des locaux à qui on paie ses 2000 roupies pour pouvoir user du territoire ! Une belle organisation !

Les fameux textiles et bijoux achetés en gros ! Du coup on retrouve les mêmes partout !

Museum

Me voilà en plein coeur d'Ubud. Le musée des Beaux-Arts possède de beaux exemples de toutes les écoles d'art balinais.

L'art moderne balinais est né à Ubud, quand les artistes ont commencé à abandonner les thèmes purement religieux et les représentations de la cour royale au profit des scènes de la vie quotidienne.

Le premier pavillon, en face de l'entrée, présente une collection des premières oeuvres d'Ubud et des villages alentour. Elle comprend des peintures de style wayang classique, de beaux dessins à l'encre.

Le deuxième pavillon, sur la gauche, renferme des exemples colorés de style 'Jeunes Artistes' et une belle sélection d'oeuvres "traditionnellement modernes".

Le troisième pavillon, sur la droite, contient des peintures classiques et traditionnelles et accueille des expositions temporaires.

Certaines des oeuvres sont proposées à la vente.

Le musée comprend une bonne librairie et un café.

Le luxuriant jardin vaut à lui seul la visite de cet agréable musée...

Petite Pause...

Je décide de prendre un petit chemin qui descend dans les rizières que je découvre depuis quelques heures...

Il n'y a pas un chat mais juste un restaurant idéalement placé : il est au milieu de nul part et qui dit nul part dit personne ! Je suis le seul client : voilà pourquoi je vais y rester.

On vient déjà me chercher sur le parking, range mon scooter ! Un établissement haut de gamme !

La vue est imprenable et le calme angélique !

Service et petits soins organisés par une équipe de petites mains ...

Bon appetit à Boni Bali !

Officiellement appelée Mandala Wisata Wanara Wana, cette poche de jungle au milieu d'Ubud, est très dense et fraîche.

Elle recèle trois temples sacrés au centre de cette épaisse nature.

La réserve est habitée par une colonie de macaques à fourrure grise et à longueur de queue qui n'ont rien des singes au regard innocent des brochures ... Mon expérience passée me met à l'ordre dès que je franchis l'entrée ! hahhaha

Ils guettent les touristes en quête de cacahuètes ou de bananes que l'on peut acheter à l'entrée ! Mais il est fort déconseillé de leur donner directement de la nourriture en tendant le bras !

Mais vu qu'ils sont nourris quotidiennement, ils sont moins agressifs car moins affamés !

Le Pura Dalem Agung (temple des Morts), au centre de la forêt, évoque le temple d'Indiana Jones... On remarque les statues de Rangda dévorant des enfants à l'entrée du sanctuaire.

Alors ? Une petite soif ?

On peut faire des dons dans le cadre de la compensation des émissions de carbone ... Pour faire planter un arbre, il faut compter environ 150.000 roupies (moins de 13 euros).

Ubud

Synonyme de culture, Ubud possède de bons cafés, restaurants et des boutiques qui vendent du bel artisanat fabriqué dans la région. Avec une popularité grandissante, la ville voit des cars de touristes débarquer dans la journée et créer souvent des embouteillages dans les principales artères.

Il suffit de marcher un peu en dehors des ruelles pour tomber nez à nez avec de grands espaces et de mignonnes rizières ...

Les méthodes traditionnelles sont agréables à regarder comme un petit orchestre où chacun a sa 'ligne' sur sa partition ! Un petit balet en plein air.

Etre au calme et isolé n'a pas de prix !

La revue Conde Nast Traveler qui a qualifié Ubud plus belle ville d'Asie n'a fait qu'ajouter de la pagaille engendrée par le best-seller "Mange, prie, aime" !

Heureusement, la ville s'adapte et il suffit de s'éloigner un peu pour retrouver rapidement la calme tant recherché.

A tout coin de rue, on trouve un artisanat de qualité ...

De nombreux ateliers de bois jalonnent la ville et ses alentours.

Une petite pause européenne pour changer !

... et le soir, je continue sur ma lancée : ce sera Pizza et Mojito.

Je rentre par le chemin de derrrière qui dessert les différents logements. Petit parking devant mon 'hôtel' !

Je récupère mon linge posé, plié, lavé et repassé à mon retour ! Ca fait partie des plaisirs de la vie balinaise !

Il sent ultra bon, cette odeur me suivra tout au long de la suite de mon voyage ! Un régal.

Je suis invité par le propriétaire (un néerlandais d'une Soixantaine d'années) à manger avec des amis locaux... Comme une petite famille.

J'y retrouve également ma masseuse. J'avais commandé un massage global de tout le corps pour 8 euros et cela pour une heure de soins !

Une façon très typique et traditionnelle de laver le linge !

... et un plein traditionnel le long de la route !

Ubud

Voilà Une des destination "phare" de Bali ! J'arrive en fin d'après midi, la nuit va bientôt tomber... Il y a eu quelques gouttes de pluie tout à l'heure (mes premières!)...

InDaLodge sera mon QG pour ces quelques jours car je compte bien profiter d'Ubud comme il se doit.

Mon petit hôtel personnel...

En terrasse !

Voilà le côté restauration ! Je n'y ai jamais croisé un touriste même si un des bungalow était occupé par des Japonais, mais dans l'ensemble : calme, sérénité et douceur au programme !

Petit repas traditionnel apporté direct dans ma chambre ! Service privilégié !

Voici un aperçu rapide des tenues et écoles locales qui jalonnent les routes lombokiennes...

J'aime dans ces pays, ces habits communs à tous les écoliers, qui leur donnent un côté chic et qui met tout le monde sur un pied d'égalité.

Voilà, mon petit tour sur Lombok prend fin, je rends mon scooter aux jeunes à qui je l'avais loué et attend mon bateau. Quelques minutes plus tard, il accoste Lombok !

C'est un bateau local qui transporte et les voyageurs et les denrées alimentaires d'îles en îles.

... et comme depuis un moment, je suis le seul étranger : pas un à droite, pas un à gauche ! Je suis calé au milieu des locaux entre des canettes de boissons gazeuses, mon sac et autres cartons industriels !

Bye bye Lombok !

Imaginez une baie en forme de croissant, dont la mer turquoise, qui prend une teinte bleu profond au lointain, vient lécher une immense étendue de sable blanc cernées de promontoirs, de warungs... Les plages sont vides, à l'exception de quelques pêcheurs, ramasseurs d'algues et quelques enfants.

En alignant une douzaine de baies comme celle là sur le littoral, cela donne un bel aperçu de la splendide Kuta :

... le tout sur fond de collines déchiquetées et arides,

ponctuées de bananeraies et de champs de tabac verdoyants !

Si la côte découpée du sud de Lombok est d'une stupéfiante beauté, la région est historiquement l'une des plus pauvres de l'île avec ses terres arides, brûlées par le soleil.

Kuta même, une ville attachante, ne compte guère plus que quelques centaines de maisons, un marché assez pauvre et petit et un front de mer jalonné de bars sommaires et de modestes baraques qui vendent des fruits de mer.

Une route en bon état longe la côte vers l'est, faisant défiler un succession de baies splendides ponctuées de caps...

Un parcours extraordinaire en scooter !

Gerupak, est un intéressant petit village dont les habitants vivent de la pêche, de récoltes d'algues et de l'exportation de langoustes...

Non loin de là, dans le 'bleu' de l'immense baie, on découvre à bateau, 5 breaks de surf exceptionnels, et quelques hôtels et warungs très prisés des surfeurs.

Voilà, rien de plus agréable que les marchés ! C'est toujours un moment de découvertes simples mais hautes en couleurs.

C'est un marché très traditionnel où peu de touristes viennent... On y découvre surtout une vie locale bien organisée.

Je prends la route pour bouger aux alentours... Je croise quelques buffles fraichement baignés !

La route continue, je la suis un peu comme un bateau à la dérive, je me laisse aller ...

Kuta Beach

Je fais un tour aux plages qui sont sur cette belle côte. Malgré une zone assez touristique, je ne me heurte pas (comme depuis le début) à une orde d'occidentaux. Les plages sont ravissantes et presque désertes... Seuls des locaux en famille profitent au moment où je suis là de l'eau et de ses joies.

Difficile de faire plus paisible ... Même le chien ne se réveille pas à mon passage !

Là je m'arrête ... il y a un attroupement autour du terrain de football qui est juste à côté de la plage ! Il y a au moins 400 personnes qui entourent le terrain pendant que deux équipes locales s'affrontent sous les applaudissements et encouragement de la foule.

Un homme au micro commente en direct les actions : pas chère la télévision locale hahhahha.

Kuta

J'arrive enfin à Kuta pour me reposer et passer un bon moment ! Là ce soir, je décide de rester au Matahari Inn.

Les jardins sont luxuriants et les chambres remplies d'objets balinais. Un régal.

Rien que la décoration et les aménagements valent le coup de s'y arrêter.

Au Sud Ouest de Lombok, se succède une autre série de plages extraordinaires et de superbes breaks de surf. La région est d'une beauté qui est encore préservée.

J'arrive enfin sur la côte : le premier embranchement sur la gauche après l'Astari couduit à Mawun, une crique paradisiaque.

Sur place je trouve un parking gardé par un personnage qui ne me lâchera pas de tout le temps où je serais resté sur place ! Bizarre, vous avez dit bizarre ?

En demie-lune, cette étendue de sable déserte (hormis quelques paillotes de pêcheurs) est baignée par des eaux azur et encadrée par deux promontoirs.

Un joli coin de paradis, désert et calme !

Encore un nouveau lieu qui m'aura émerveillé...

Lembar

Lembar est le principal port de Lombok pour les ferries, les tankers et les bateaux de ligne Pelni (compagnie nationale) en provenance de Bali, entre autres. Bien que l'embarcadère des ferries soit dans un état un peu inquiétant, le port est superbe : des bras de mer azur sont entourés de hautes montagnes verdoyantes.

Je m'attendais à voir un grand port mais en réalité pas si grand que ça ! Malgré la singularité du lieu, il n'y a guère de raison de s'y attarder plus que cela... Alors après quelques photos, je décide de reprendre la route pour le Sud de l'île.

A peine en train de faire demi tour, j'arrive à hauteur d'une personne qui me fait signe. Je m'arrête et entame une dicscussion avec cette dernière : elle est coiffeuse, a les ongles bien vernis, souriante, agréable..

Elle travaille dans un salon un peu plus loin et je comprends, malgré un anglais ultra mauvais, qu'elle va dans la même direction que moi ... et que si je suis d'accord, elle aimerait que je la conduise.

Je la fais monter derrière moi, l'accompagne à son salon pour récupérer quelques affaires...

Bref, nous voilà partis dans la direction de Sekotong... Une petite heure plus tard, nous voilà surplombant la côte Ouest qui est frangée de plages désertes et de petites îles au large.

Cette partie de Lombok est depuis longtemps vantée comme la prochaine grande destination touristique de Lombok car la région, malgré quelques complexes hôteliers récents, reste malgré tout très préservée avec ses villages de pêcheurs et ses temples indous. Seul Sekotong détonne : la découverte de gisements dans les collines qui surplombent la ville a entrainé une ruée vers l'or.

Sur la route, elle me demanda plusieurs fois quand je roulais, si je n'étais pas fatigué, si je n'avais pas envie de dormir ! Je me suis donc demandé si je roulais mal ou si c'était une grosse flippée en 2 roues !

Au bout d'un moment, nous arrivons à l'endroit où je dois la poser. Elle me dit qu'elle veut bien continuer jusqu'à la côte, qui est ma destination pour aujourd'hui. Je lui fais comprendre que ca me dérangerai pas; en revanche que je ne l'a ramenai pas ce soir vu que ce n'est pas sur mon chemin et puis y'a pas moyen que je fasse demi tour!

Soit elle trouve quelqu'un pour revenir, soit je la laisse là : elle me dit que si on veut on peut s'arrêter là dormir ce soir et partir demain en me montrant sa maison sur le bord de la route, là où on vient de s'arrêter.

Ca sent le coup fourré ce plan ahhaahha ... et puis faut que je file !Alors je la laisse déçue et reprend ma route.

Ps : La coiffeuse était un homme !

 Je repars sans perdre de temps car je veux arriver avant la nuit car cette région est assez risquée lorsque la nuit tombe quand on est touriste. La zone est assez déserte dans les montagnes que je dois traverser.

Mashun m'a bien mis en garde plusieurs fois et a bien insisté sur ce point là ! Si les locaux le disent, je dois en prendre note (je me rappelle également qu'un serveur à Padang Bai m'avait dit exactement la même chose).

Alors j'attaque les montagnes sans tarder. La vue est vraiment belle et à couper le souffle parfois ! Pas comme la route, qui n'est plus depuis un moment une route, ni un chemin digne de ce nom : c'est devenu une piste qui parfois frôle avec l'abus ! J'espère juste une chose c'est de ne pas crever... il y a parfois des nids de poule profonds, des tranchées, de grosses pierres ! Le trajet est cahotique et au ralenti ! impossible de rouler normalement ! Un piéton parfois marcherait plus vite, vraiment !

Un des rares moments sur 3 heures de conduite où la route fut assez agréable mais rarement longue !

Je croise et discute avec les locaux ! On sent que les touristes sont rares à s'aventurer par la route et à venir ici. Plus j'avance, plus j'en suis sûr ! C'est incroyable de sentir que l'on est un type de personne qu'ils n'ont pas l'habitude de voir, même si on n'est pas réellement isolé ! Mais ça l'est.

L'avange de cet isolement est la beauté des paysages, de la vue, de la sensation de liberté.

Un peu plus loin, je croise un autre groupe d'une dizaine de personnes. Je ralentis et y'en a un qui à l'air de vouloir me demander quelque chose. Je me dirige vers eux et à peine à leur hauteur, celui qui m'avait fait signe, enfourche la roue de mon scooter, presse le frein à la poignée!

Je ne comprends pas ce qu'il se passe réellement. Ca va vite, je me demande s'il veut jouer avec moi ou pas. C'est lorsqu'il commence à vouloir arracher mes clefs du contact, que je percute ce qui se passe. J'ai de la chance, car c'est mon sac entre mes jambes qui l'a empêché d'y arriver. Ce qui m'a permis de faire un petit écart au moment où il me dit que je vais rester là, que je ne dois pas bouger... Les autres entourent mon véhicule... Je reste calme en apparence, ai bien la main sur l'accelérateur et me tiens prêt car le moteur tourne et je me dis que c'est ma seule chance de m'en sortir au cas où.

Je baragouine en anglais avec eux, lâche tout ce que je sais en Indonésien, leur montre que je ne viens pas d'arriver par ce moyen là ... Je tente ... bref je fais ce qu'il me semble le mieux pour lui montrer que malgré tout je vais pas me laisser faire.

Au fond de moi je me dis que c'est la merde, ca discute entre eux... Moi je reste concentré sur mon objectif de vouloir contrôler la situation alors je continue à lui parler en indo,en anglais ... lui demande ma route (je sais pertinament que c'est tout droit) mais je n'ai pas le choix.

Je n'ai aucune idée du temps que je suis resté là, mais je pense, environ 10 min à parler, négocier etc.

Au bout d'un moment, il se dégage du véhicule et lâche les poignées (même si j'y étais arrivé par la force, la route m'aurait empêché de faire un fuite plus longue que de 10 mètres avant d'être eventuellemnt rattrapé) !

Est-ce la présence d'un homme d'une quarantaine d'année avec qui je les entendais discuter qui a fait la différence,  mes anges gardiens ...??? Je n'en ai aucune idée.

En revanche, ce que je sais, c'est que dès que j'ai pû partir, je ne me suis pas fait prier.

J'ai pas arrêté de jeter un coup d'oeil dans le rétro, tout en roulant aussi tranquilement que d'habitude, en me jurant de ne plus m'arrêter jusqu'à la ville ... sauf que je n'en voyait pas le bout de cette traversée de la montagne, qui sera au final, trois fois plus longue que prévue.

L'autre crainte omniprésent,  aurait été de crever avant ma destination. Mais il n'en fut rien. Merci !

Ouf !

Surtout que lorque je suis rentré sur les Iles Gili à mon retour, mes 'amis' de Gili Meno m'ont assuré que j'ai eu beaucoup de chance, car lorsqu'ils stoppent quelqu'un, en général ils ne le le laissent pas repartir.

J'ai donc évité mon propre rapt, le vol de mes affaires persos et mon véhicule alors !

La Capitale de Lombok est une conurbation constituée de plusieurs villes distintes : Ampenan (le port), Mataram (le centre administratif), Cakranegara (le centre des affaires), ainsi que Bertais et Sweta (où se trouve la gare routière) à l'Est.

C'est une agglomération typiquement indonésienne qui s'étend sur 12 kms d'Est en Ouest et abrite plus d'un million d'habitants. Elle reste pourtant assez attrayante avec ses larges avenues bordées d'arbres et ses grands bâtiments municipaux. Mais l'agglomération est résolument provinvciale et peu touchée par la culture métropolitaine.

Les sites intéressants sont assez rares hormis un temple : le Pura Meru !

Pura Meru

Erigé en 1720 à l'initiative du prince balinais Anak Agung Made Karang, ce temple hindou est le plus grand et le plus important de Lombok; il est dédié à la trinité indouiste Brahma, Vishnu et Shiva.

Des tambours en bois appellent les fidèles pour les cérémonies (la plus importante s'est déroulée il y a quelques jours à la pleine lune, mais la foule se presse également pour le réveillon de Noël) qui se tiennent dans la grande cour extérieure.

La cour intérieure abrite un grand autel et 33 autres plus petits (ces derniers représentent les 33 villages et regroupements de Lombok).

On y trouve aussi 3 Meru (sanctuaires à plusieurs toits) en bois de teck, couverts de chaume.

Celui du centre à 11 toits, est la demeure de Shiva; celui du nord et du sud sont respectivement dédiés à Vishnu et Brahma. Il est aussi dit que ces trois Meru symbolisent aussi les trois montagnes les plus importantes : Rinjani, Agung et Bromo.